Sur une île isolée, Ben vit avec sa mère et son père dans un phare qui surplombe l’océan. Un soir, sa mère disparaît mystérieusement après avoir accouché de Maïna, une petite fille. Au fil des années, alors que sa petite soeur reste muette, Ben tente de faire son deuil, tandis que son père s’éloigne d’eux. Lorsque leur grand-mère acariâtre décide de les ramener avec elle sur le continent pour leur faire découvrir la ville, ils réalisent que les contes féériques de leur mère sont bel et bien réels : lorsque des êtres magiques sont capturés par les hiboux envoyés par une cruelle sorcière, ils réalisent que Maïna n’est pas une petite fille comme les autres…

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Tomm Moore a raison d’assumer son inspiration puisée dans le cinéma de Hayao Miyazaki : Le Chant de la mer respire une poésie toute particulière, basée sur des créatures magiques, une incroyable nature qui camoufle sa vie et une animation old school. Nommé aux Oscars pour son premier film, Brendan et le secret de Kells, le réalisateur irlandais embarque ses personnages et ses spectateurs dans une aventure visuellement charmante, grâce à de nombreuses belles idées. S’il lui manque un grain de folie et de plus grandes ambitions pour en faire un vrai film incontournable, Le Chant de la mer n’en demeure pas moins réussi dans son genre, parfaitement adapté aux enfants.