Au lycée, Calvin Joyner était la superstar adorée de tous, et Robbie Wheirdicht était le geek obèse et souffre-douleur de tous les autres. Vingt ans plus tard, le premier est devenu un simple comptable dans une grande entreprise, angoissée à l’idée d’aller à la réunion des anciens élèves sans avoir été à la hauteur de tous les espoirs placés en lui. Lorsque Robbie, désormais appelé Bob Stone, le recontacte pour boire un verre en souvenir du bon vieux temps, il accepte. Il ne se doute pas que Robbie est devenu un colosse musclé et excentrique, et qu’il va l’embarquer malgré lui dans une dangereuse histoire d’espionnage face à la CIA…

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L’une des erreurs d’Agents presque secrets est de sortir quelques mois après The Nice Guys, le film de Shane Black avec Ryan Gosling et Russell Crowe ; ou l’exemple parfait d’un buddy movie irrésistible, d’une maîtrise et d’une inventivité sensationnelles. Le film de Rawson Marshall Thurber (Les Miller) avec Kevin Hart et Dwayne Johnson ressemble à la version pénible, bête et bruyante, qui camoufle son vide par une avalanche de cascades et de fusillades, avec le rêve évident d’être aussi drôle et malin que 21 Jump Street. L’ennui est pourtant omniprésent dans cette superproduction médiocre, sans âme, qui n’a rien d’autre à montrer que le talent comique désormais indubitable de Dwayne Johnson. Ne lui reste plus qu’à trouver un vrai bon scénario de comédie – sa courte scène avec Melissa McCarthy en guest de luxe laisse d’ailleurs rêver d’un autre film autrement plus drôle.