Juré n°2 Etats-Unis 2024 – 114min.
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Commentaires
Juré n°2 est un excellent film avec une intrigue bien ficelée et des moments captivants. Cependant, la fin laisse à désirer, ne réussissant pas à égaler l’intensité et la qualité du reste du film.
Ersatz de 12 hommes en colère de 1957, ce film ne décolle jamais, insipide.
Le plus intéressant dans ce film, c’est la dernière image, je dirai même que la « vraie » histoire peut enfin commencer. La Procureure Faith sonne à la porte de Justin, les deux se fixent du regard, elle en colère, lui surpris, la justice sera-t-elle rendue, la Procureure est-elle là pour rendre justice définitivement, arrêtera-t-elle Justin, et lui pourra-t-il échapper à son destin ? Ou bien vient-elle pour lui dire qu’elle a compris qu’il était coupable, mais est-elle prête à renoncer à son ascension professionnelle, et lui proposera-t-elle de sceller à jamais leurs secrets ? Ou se tiendra la Justice dans cette confusion de mensonges et d’arrangements ?… Voir plus
“Midi dans le jardin du bien et du mal”
Justin Kemp, dont l’épouse attend leur premier enfant, est sélectionné en tant que juré. Il y a un an, le corps d’une femme a été retrouvé au bord d’une route, dans un fossé. Son petit ami violent est sur le banc des accusés. A l’énoncé des faits, le jeune homme se souvient avoir percuté un daim cette nuit-là sur cette même voie.
On avait laissé un Clint momifié, s’efforçant de jouer les coqs machos au milieu d’une très basse-cour. Le grand réalisateur qu’il a été retrouve des couleurs et prouve qu’à 94 ans, il a encore des choses à illustrer. Certes, sur le papier, le scénario a tout d’un roman de gare ou d’aéroport, tant ses ficelles tendues paraissent épaisses. Les jurés sont en colère à cause de l’un d’eux et feignent de mener l’enquête à la place des avocats et de la police. Si les instants téléphonés existent, ils n’empêchent aucunement le maintien solide de l’ensemble. Avec cette réflexion constante sur la justice, figure féminine aveuglée, portant la balance dans une main et le glaive dans l’autre. A-t-elle besoin de la vérité pour se montrer équitable ? Dans son jardin du bien et du mal, l’équilibre demeure difficile à trouver. Le coupable peut être innocent, quand l’innocent serait coupable. La gueule d’ange de Justin Kemp, interprété par Nicholas Hoult, dissimule un dilemme démoniaque. Le système judiciaire américain a certes des failles, mais il veut se croire le meilleur en laissant choisir le citoyen. Mais à force de voir lâchement midi à sa porte, c’est le châtiment silencieux qui toquera un jour.
(7.5/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 13 jours
Juror#2 vous tient en haleine de bout en bout sans une scène ni une minute de trop. Un thriller juridique et psychologique sobre, calme et efficace dont la tension ne faiblit point. La mise en scène est ciselée, le montage intelligent, la distribution très réussie. Décidément, à plus de 90 ans, Clint Eastwood signe là un film magnifiquement bien fait, intrigant, qui donne à réfléchir sur le système judiciaire, l'honnêteté et la recherche de la vérité.
4/5… Voir plus
Ça commence comme un remake de "12 hommes en colère (1957) et ça finit comme un épisode d'une série Netflix. Un thriller judiciaire tiède qui va certainement décevoir des fans de Clint Eastwood. Dommage!
P.S.: J'ai préféré "12 hommes en colère".
Bien sûr que pour moi l'ancien😊, ce film me rappelle 12 hommes en colères. Très bien interprété avec une mise en scène à la Clint ce film est prenant d'un bout à l'autre. J'ai vraiment ressenti le dilemme qui se pose à ce juré interprété par Nicholas Hoult. À plus 90 ans, Clint continue à faire son cinéma avec le thème de la responsabilité individuelle celle d'être coupable ou de le devenir, le tout dans le pays de la liberté. Mené d'une main de Maître, j'en veux encore et encore. (F-31.10.24)… Voir plus
3.75: Jury coupable
Justin est appelé à être juré pour un apparent feminicide dont la victime aurait été écrasée et jetée sur un rocher sous un cours d’eau depuis une route. Le mari est sur le banc de l’accusé mais Justin découvre lors de la sélection des jurés qu’il était en réalité présent le soir du meurtre et avait même vu le couple se disputer. Aurait-il en pensant heurter un cerf commis l’irréparable??
Le voici ce retour d’Eastwood qui après l’épisode machiste visiblement raté, revenait sur ses propres bases en se plongeant dans un épisode de sa jeunesse, avec une certaine nostalgie imparfaite.
Il n’y a pas de recherche particulière d’émouvoir mais en situant le crime juste avant Halloween, il y avait une apparente allusion politique évidente. Et Clint nous dresse en effet une sorte de procès sur la sélection de jurés pouvant être plus qu’étrange, mais surtout sur les ambitions politiques, ici juridiques avec une procureur ambitionnant le poste de procureur d’Etat et pensant avoir l’affaire idéale pour y parvenir. Mais parfois certaines surprises vous prennent de court.
Pas de génie cinématographique particulier mais on ne s’ennuie pas durant cette plaidoirie habilement interprétée et surtout le verdict cinéma final pousse à un futur autre procès sur l’art de juger un innocent coupable et l’assumer. Et Eastwood le revendique parfaitement en laissant le spectateur... juger l’ultime séquence.
Se laisse donc tout à fait voir… Voir plus
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