Avec l’arrivée d’un deuxième bébé, Mac et Kelly décident de déménager dans une nouvelle maison en banlieue. Mais alors qu’ils trouvent des acheteurs, ils découvrent avec horreur leurs nouvelles voisines : une bande d’étudiantes féministes menées par Shelby, qui a décidé de créer une fraternité moderne, pour contrer le sexisme et la rigidité du système universitaire. Parce que les acheteurs ont 30 jours pour se rétracter, et que ces voisines transforment la rue en fête permanente, Mac et Kelly décident à nouveau de passer à l’action…

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Nul ne pourra feindre la surprise face à Nos pires voisins 2, suite du succès de 2014 avec Seth Rogen, Rose Byrne et Zac Efron : une nouvelle comédie bête, méchante, vulgaire, qui s’amuse avec un plaisir déconcertant à jeter ses acteurs dans une suite de péripéties absurdes. Difficile également de nier que le produit est parfaitement maîtrisé, et offre un spectacle réjouissant à celui qui viendra chercher de l’humour gras, grossier, et efficace. Aussi inutile qu’agréable, cette suite surfe en outre (et avec beaucoup de second degré) sur la vague féminisme qui chamboule Hollywood en profondeur. De quoi lui donner des allures un peu moins bêtes qu’au premier abord.